Lorsqu'on commence à glisser vers un burn-out, la première difficulté consiste à identifier les signes et les symptômes à un stade précoce, la deuxième à franchir le pas d’en parler :
Or, depuis plusieurs années, les départements de ressources humaines sont sensibilisés aux signaux d’alarme de l'épuisement professionnel et à l’importance de réagir vite. D'autre part, le syndrome est actuellement suffisamment connu des médecins généralistes pour que ceux-ci y soient attentifs.
Les symptômes du burn-out sont à prendre au sérieux dès leur apparition. Plus on tarde à agir, plus la remise sur pied sera longue.
Voir aussi : Accompagnement et prévention du burn-out
Pris dans le flux des choses à faire, on est parfois tellement déconnecté de nos sensations que l'on n'est pas tout à fait conscient des signaux d'alarme. On les perçoit comme en bruit de fond sans y prêter réellement attention ou sans les associer à ce que l'on est en train de vivre. La première étape pour sortir d'un burn-out est évidemment celle de la prise de consicence.
Prendre le temps de s'arrêter, permet de percevoir de manière plus nette l'état dans lequel on se trouve. Pratiquer la pleine conscience ou du yoga est souvent un excellent révélateur. Apprendre à identifier les signaux d'alarme au travers d'un atelier de gestion du stress peut aussi s'avérer vraiment utile.
Dans cette phase de glissement, on a souvent besoin d'une confirmation extérieure de ce que l'on soupçonne et de la nécessité d'agir. L'entourage, les collègues, le chef direct et le ou la responsable RH peuvent jouer un rôle important dans cette phase de doute. En cas de signes annonciateurs de burn-out, il est crucial de sortir du contexte lié au mal-être et de cesser toute activité y étant associée le plus rapidement possible.
Votre meilleur partenaire sera votre médecin traitant ou, à défaut, un médecin généraliste de votre choix. Il pourra valider le diagnostic et vérifier qu’il n’y a pas d’autres causes aux symptômes ressentis. Il sera également celui qui aura une vision globale de votre état et de son évolution.
Dans un premier temps, la personne en burn-out a surtout besoin de recharger les batteries. La première phase sera donc une phase de récupération :
Des activités manuelles qui absorbent l'attention sans exiger trop d'effort de concentration (tricot, jardinage, dessin...) peuvent être salutaires.
Quand le niveau d’énergie redevient suffisant, il est important de réintroduire progressivement des activités physiques, idéalement en plein air, dans les limites de sa forme (ne fût-ce qu’aller marcher, si possible dans la nature). Si vous constatez que des activités sportives que vous faisiez auparavant sont devenues difficiles, vous demandent trop d’énergie, ne forcez pas, essayer de trouver ce qui vous convient pour l’instant.
Donnez-vous le temps de récupérer et rappelez-vous simplement qu’aujourd’hui c’est ainsi, un autre jour ce sera autrement.
Dans cette phase de repos, le reiki ou la relaxothérapie peuvent constituer une aide précieuse, par l'apaisement physique, mental et émotionnel qu'ils génèrent. Le reiki contribue en outre à retrouver de l'énergie.
Un burn-out revêt souvent un caractère traumatique. Lorsqu’on a retrouvé suffisamment d’énergie pour un suivi plus actif, un suivi psychologique peut s’avérer utile.
L’hypnothérapie peut également aider à donner un nouveau sens aux événements, à se reconnecter à ses besoins et à ses aspirations et à retrouver confiance en soi.
S’initier à la pratique de la pleine conscience permet d’identifier plus vite les signaux corporels et d’être plus attentif à ce qui se passe en soi, afin d’éviter les récidives.
Se consacrer aux activités que l'on aime et se donner l'opportunité d'en essayer de nouvelles est une très bonne idée. Avoir suffisamment d'activité physique et une alimentation saine reste également primordial.
Dans une troisième phase, il sera important de faire le point sur les éléments qui ont menés au burn-out, sur ce que l'on peut mettre en place pour ne pas retomber dans les mêmes écueils et réfléchir à la façon dont on va reprendre une vie active, que ce soit sur le plan familial ou professionnel.
Là encore, différents types d’aide existent : coaching, accompagnement de transition de vie...
Sortir seul d'un burn-out est difficile. Un accompagnement adressant le burn-out sous différents angles, physiques, psychiques et pratiques, est donc vraiment recommandé, en particulier pendant les phases de reconstruction et de réflexion. Il permet également d’éviter un sentiment d’isolement durant la période d’arrêt de travail. Il est cependant important que ce soit la personne concernée qui juge de ce dont elle a besoin.
De plus en plus de centres médicaux et paramédicaux proposent un accompagnement global, assuré par une équipe pluridisciplinaire.
Myriam Borbé - accompagnement du stress et du burn-out à la Maison du Mieux-Etre de Woluwé-Saint-Lambert
Sujet similaire : "Prévention du burn-out - Identifier le risque"
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